Qui sont les intervenants concernés par la GMAO ?

Qui sont les intervenants concernés par la GMAO ?
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Un responsable maintenance et deux de ses techniciens

En maintenance, on évoque généralement les machines et équipements, les pannes, les logiciels. Plus rarement les personnes qui gravitent autour. Pourtant, elles existent. Chacune avec un rôle défini, un badge, un outil ou un identifiant de session.

La GMAO — Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur — ne fonctionne pas seule. Elle doit être alimentée, contrôlée, relancée. Elle intègre et anticipe : les interventions, les pièces détachées, les historiques de panne, les devis, les audits. Elle agit comme un système central de pilotage.
Mais comme tout cerveau, elle a besoin de bras, d'yeux, de doigts. En d’autres termes, une intervention humaine.

Ces intervenants sont présents, parfois discrets, souvent sollicités, toujours concernés.

 

Qui sont les intervenants concernés par la GMAO ?

1. Les techniciens de maintenance : les utilisateurs clés

Commençons par les évidences. Les techniciens de maintenance sont les premiers concernés par la GMAO. C’est l’outil qu’ils utilisent au quotidien pour :

  • consulter leur planning d’interventions,

  • accéder à l’historique des équipements,

  • signaler une panne ou un dysfonctionnement,

  • saisir des comptes-rendus d’intervention,

  • gérer les pièces détachées utilisées,

  • suivre les actions préventives, correctives, curatives, etc..

Autrement dit, la GMAO structure leur travail, organise leurs journées, et permet de tracer leurs actions. Sans eux, pas de données, pas de retour d’expérience, et pas de pilotage possible.

Leur enjeu principal :

➡️ Gagner du temps, éviter les doublons, travailler avec des infos fiables et à jour. Et surtout : ne plus éteindre les feux sans visibilité globale.

2. Les responsables maintenance : les pilotes du système

Le responsable maintenance est à la croisée des chemins entre opérationnel et stratégique. Il fait le lien entre ceux qui interviennent et ceux qui décident. Pour lui, la GMAO est un tableau de bord et il s’en sert pour :

  • planifier les maintenances préventives, curatives, correctives, etc.

  • gérer les ressources (humaines et matérielles),

  • optimiser les coûts de maintenance,

  • assurer la traçabilité des interventions (notamment pour les audits),

  • analyser les pannes récurrentes,

  • prendre des décisions basées sur des indicateurs fiables.

 Il s’appuie sur son équipe.
Certains techniciens remplissent les comptes-rendus. D’autres non. Certains signalent une anomalie dès qu’ils la voient. D’autres la réparent sans rien dire. Il connaît les habitudes de chacun. Il les prend en compte.

Leur enjeu principal 

➡️ Savoir ce que ses équipes font vraiment et leur donner les moyens de ne pas travailler dans le brouillard.

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3. Les services de production ou d’exploitation

Ils ne font pas directement de maintenance, mais ce sont eux qui subissent les pannes… ou en bénéficient quand tout tourne rond. 

Cela varie évidemment selon les organisations : dans certaines structures, notamment les plus petites, les opérateurs ou chefs d'exploitation prennent en charge une partie de la maintenance de premier niveau.

Ils doivent pouvoir :

  • signaler facilement une anomalie via la GMAO (un ticket ou une alerte, par exemple),

  • suivre l’état de leurs équipements en temps réel,

  • coordonner les interventions avec leurs plannings de production,

  • avoir de la visibilité sur les arrêts programmés.

Ils sont aux premières loges pour repérer un bruit étrange, une baisse de performance, une fuite, etc.

Leur enjeu principal 

➡️  Éviter les arrêts non planifiés et optimiser la disponibilité des machines.


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4. Les magasiniers ou gestionnaires de stock

Les magasiniers et gestionnaires de stocks font partie intégrante de la réflexion d'un projet de GMAO. Ce sont eux qui gèrent les pièces détachées, les consommables, les outillages spécifiques. Et la GMAO leur permet de :

  • connaître les niveaux de stock en temps réel,

  • être alerté en cas de seuil critique,

  • préparer les kits d’intervention à l’avance,

  • faire des réapprovisionnements automatiques,

  • éviter les ruptures ou les surplus inutiles.

Ils ont ainsi la possibilité de lier les interventions prévues aux pièces nécessaires, et de fluidifier toute la chaîne logistique.

Leur enjeu principal 

➡️ Réduire les temps d’immobilisation dus à un manque de pièces.

5. Le service qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE)

Ce service ne fait pas de maintenance directement, mais il s’appuie également sur la GMAO pour :

  • vérifier que les maintenances réglementaires sont bien faites dans les délais,

  • assurer la conformité aux normes (ISO, HACCP, sécurité machines, etc.),

  • auditer les processus,

  • tracer les interventions critiques,

  • analyser les causes d’incidents.

Le logiciel est ici une garantie documentaire. Elle prouve que les bonnes pratiques sont respectées, et qu’on peut remonter l’historique en cas de problème.

Leur enjeu principal 

➡️ Fiabiliser les procédures et garantir la conformité réglementaire.

6. Les équipes informatiques (DSI)

Sans être des utilisateurs quotidiens, les équipes informatiques jouent un rôle clé dans la mise en place et la gestion de la GMAO, notamment :

  • pour l’intégration avec d’autres systèmes (ERP, MES, IoT),

  • pour la gestion des accès et des droits utilisateurs,

  • pour garantir la cybersécurité de la solution,

  • pour assurer la maintenance technique de la solution elle-même (si hébergée en local).

Ils sont parfois chefs de projet et chargés de piloter le déploiement à l'international.

Dans les solutions cloud, leur implication est moindre, mais reste importante lors du déploiement.

Leur enjeu principal 

➡️ Assurer la fiabilité, la sécurité et l’interopérabilité des systèmes.

7. La direction générale ou les décideurs

Ils ne vont pas ouvrir une fiche de maintenance, mais ce sont eux qui valident les budgets, fixent les orientations, et attendent des résultats.

Pour eux, la GMAO doit fournir des indicateurs clairs de performance (KPI):

  • taux de disponibilité des équipements (TRS),

  • coûts de maintenance par équipement ou par site,

  • gains liés à la maintenance préventive,

  • retour sur investissement des actions menées, 

  • MTTF, MTBF, MTBR, etc.

La GMAO leur permet de piloter la performance industrielle au sens large.

Leur enjeu principal 

➡️ Optimiser les coûts d’exploitation tout en réduisant les risques.

8. Les prestataires et sous-traitants

Dans beaucoup de structures, certaines interventions sont réalisées par des entreprises externes : ascensoristes, frigoristes, prestataires multitechniques, etc.

Un outil de maintenance digitalisé permet de :

  • générer des demandes d’intervention directement pour ces prestataires,

  • suivre leurs délais d’intervention,

  • collecter les rapports et documents,

  • tracer leurs actions au même titre que les équipes internes.

Cela évite la paperasse, les mails perdus, les rendez-vous oubliés.

Leur enjeu principal :

➡️ Accéder facilement aux infos et intervenir dans les délais.

 

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Faire de la GMAO un outil de travail, pas un fardeau

Un logiciel, quel qu’il soit, ne fonctionne que si les collaborateurs s’en servent et s'ils ont un intérêt direct dans leur travail quotidien. Trop souvent, la GMAO est vue comme une obligation administrative et un outil informatique lourd, surtout pour les moins technophiles.

Pour que ça change, voici quelques pratiques simples — mais efficaces — pour impliquer réellement les différents profils :

  • Simplifier au maximum l’interface technicien. S’il faut cliquer dix fois pour fermer une fiche, il ne le fera pas. Si c’est fluide et rapide, il le fera sans y penser.

  • Utiliser des alertes automatiques pour rappeler les tâches en attente, les actions à valider, les anomalies à traiter. Pas pour fliquer, mais pour ne pas oublier.

  • Former en situation réelle avec des experts de la GMAO. Montrer comment signaler une panne pendant une tournée. Comment retrouver l’historique d’un compresseur en cinq secondes. Comment réagir à un stock critique.

  • Faire des points d’équipe autour des données issues de la GMAO. Montrer que ce qui est saisi est lu. Que ça a un impact. Que ça permet d’anticiper, d’acheter mieux, d’intervenir au bon moment.

  • Associer les équipes au paramétrage, même indirectement. Avant d’imposer un nouveau formulaire, demander aux utilisateurs ce qui est utile, ce qui ne l’est pas. La meilleure ergonomie vient du terrain.

Une GMAO est un outil collectif et doit le rester dans sa forme, dans son usage, et dans sa logique.

Exemple de menu de logiciel de gestion de maintenance GMAO

La gestion des droits utilisateurs : un équilibre entre sécurité et gouvernance

Comme dans tout système organisé, chacun n’a pas besoin d’avoir accès à tout. Un technicien n’a pas à accéder aux tableaux de bord stratégiques. Un prestataire externe ne devrait pas pouvoir modifier l’inventaire des stocks. Un opérateur n’a pas besoin d’intervenir sur la planification.
Et inversement, chacun doit pouvoir accéder rapidement à ce qui le concerne.

La gestion fine des droits utilisateurs est donc un levier essentiel pour faire fonctionner le système sans le surcharger. Elle permet de :

  • Définir des profils adaptés à chaque fonction : technicien, responsable, magasinier, prestataire, QHSE, etc.

  • Limiter les erreurs de saisie en n’affichant que les champs pertinents.

  • Renforcer la sécurité des données sensibles (coûts, contrats, documents réglementaires).

  • Tracer les actions par utilisateur, pour savoir qui a fait quoi, quand, et sur quel équipement.

  • Respecter les principes de confidentialité, notamment dans les environnements certifiés ou audités.

Il s'agit de créer des conditions d’usage claires et lisibles. Un utilisateur qui sait ce qu’il peut faire — et ce qu’il ne peut pas faire — gagne en autonomie. Et l’organisation, elle, gagne en fiabilité.

 

Conclusion : un outil transversal pour une performance collective

La GMAO touche chaque acteur sur le terrain, des personnes dans les bureaux, les entrepôts, la direction, comme pour ceux qui ont les mains dans le cambouis. Et sa réussite ne repose pas sur un seul service, mais sur la collaboration fluide entre tous les acteurs concernés.

Pour que ça fonctionne :

  • Il faut impliquer les bons profils dès le départ.

  • Adapter l’outil aux besoins de chacun.

  • Former, expliquer, écouter.

  • Et surtout, éviter de penser la GMAO comme une solution technique isolée.

C’est un projet d’entreprise. Et chaque intervenant a sa pièce du puzzle à poser.

 

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