Comment choisir un logiciel de labo adapté aux analyses chimiques ?

Comment choisir un logiciel de laboratoire adapté aux analyses chimiques ?

• 1

  Clarifier votre objectif analytique

  Avant même de comparer les solutions, il faut déterminer ce que le logiciel doit réellement sécuriser dans votre laboratoire de chimie.
  Recherchez-vous un outil pour :

  • Fluidifier la gestion du cycle des échantillons ?
  • Renforcer la conformité et l’intégrité des données dans vos analyses chromatographiques ou spectrométriques ?
  • Pour réduire les temps de traitement, structurer les transferts de données instrumentales ou fiabiliser les validations en routine ?
  Plus vos attentes seront précises, plus il sera simple d’écarter les solutions inadaptées. 
• 2

  Comprendre le modèle de licence et son impact

  Dans un laboratoire de chimie, la charge analytique varie selon les projets, les campagnes de mesure, les audits, la montée en volume. Le modèle de licence doit suivre ce rythme.
  Vérifiez :
  
  • Que la tarification est compatible avec votre organisation (nombre d’utilisateurs, multi-postes, sites multiples, etc.) ;
  • Que les licences ne deviendront pas un frein si votre laboratoire augmente son nombre d’échantillons, ouvre de nouvelles lignes d’analyse ou intègre de nouveaux instruments / équipements ;
  • Que le coût global (licences, options, maintenance, intégrations) permet de justifier clairement le retour sur investissement, en particulier dans les environnements où chaque minute de manipulation instrumentale compte. 
• 3

  Examiner l’intégration réelle avec vos flux analytiques

  Un bon logiciel doit épouser votre réalité de terrain : réception d’échantillons, préparation, attribution aux analyses, validation, ou encore  archivage.
  Analysez :

  • Dans quelle mesure vos procédures actuelles devront être modifiées ;
  • Si ces changements risquent de créer des pertes d’efficacité, des doublons ou des incompréhensions dans l’équipe ;
  • Si l’adaptation au logiciel pourrait engendrer des coûts cachés (temps de requalification, modification des SOP, irritants dans les équipes).
  Un système pertinent s’insère dans vos séquences analytiques sans les alourdir. 
• 4

  Valider les fonctionnalités utiles pour la chimie

  Un logiciel peut être complet… sans être adapté au secteur spécifique de la chimie.
  Assurez-vous qu’il couvre :

  • La gestion fine des échantillons, sous-échantillons, dilutions, étalons, contrôles qualité ;
  • L’enregistrement, la validation et la revue des résultats analytiques ;
    L’intégration avec vos instruments (HPLC, GC, ICP, UV, FTIR, etc.) ;
  • Des workflows clairs pour corriger, revalider, tracer et auditer les données.
  
  L’essentiel est que le logiciel reste lisible, rapide et réellement utilisable au quotidien. 
• 5

  Vérifier la technologie et la compatibilité informatique

  Votre futur logiciel doit être aligné avec les environnements informatiques de votre laboratoire : PC sous Windows, environnement Mac, etc. 
  Vérifiez également :
  
  • La modernité de la technologie et les garanties de support dans le temps ;
  • L’exportabilité des données (indispensable en audit ou en migration) ;
  • La sécurité, surtout si vous manipulez des résultats sensibles ou des données confidentielles ;
  • Que les méthodes d’authentification et de contrôle d’accès correspondent au niveau d’exigence de vos analyses et de votre accréditation. 
• 6

  Choisir entre SaaS et installation sur site

  Les laboratoires de chimie n’ont pas tous les mêmes politiques informatiques. Certains favorisent le SaaS (Software as a service), d’autres exigent des installations locales.
  
  Points à clarifier :
  
  • Votre politique interne (cloud autorisé ou non) ;
  • Les modifications réseau nécessaires si le SaaS est envisagé ;
  • La localisation des données (critique pour certaines industries réglementées) ;
  • La fréquence et la robustesse des sauvegardes ;
  • Les obligations liées à la protection des données ;
  • Les API disponibles pour relier vos automates, chromatographes ou autres systèmes informatiques internes ;
  • La capacité d’intégrer votre annuaire interne pour éviter les multiples configurations d’utilisateurs. 
• 7

  Évaluer l’assistance et la réactivité du fournisseur

  Dans un laboratoire de chimie, un incident logiciel peut perturber toute une série d’analyses.
  Il est donc essentiel de savoir :

  • Si l’assistance est réactive et spécialisée laboratoire ;
  • Si vous passez par un revendeur ou directement par l’éditeur ;
  • Comment le support gérera vos urgences : anomalies de séquence, problème d’import instrument, blocage de validation.
    
    
• 8

  Vérifier la stabilité de l’éditeur

  Un logiciel de laboratoire est un investissement long terme. Assurez-vous que l’éditeur dispose :
  d’un historique solide,

  • De ressources dédiées au développement,
  • D’un support durable,
  • D’une vision claire de l’évolution du produit.
  
  
• 9

  Tester l’expérience utilisateur en conditions réelles

  Un logiciel utilisé chaque jour par des chimistes ne peut pas se permettre d’être lent, confus ou trop complexe.
  Analysez :

  • La facilité de prise en main ;
  • L'ergonomie ;
  • La nécessité (ou non) d’une formation lourde ;
  • La fluidité des étapes pour enregistrer une analyse, importer des résultats, valider un lot ;
  • La clarté des écrans pour tous les profils utilisateur ;
  • La qualité des tableaux de bord pour les responsables laboratoire ou qualité.
  Un bon logiciel réduit les manipulations, diminue les erreurs humaines et libère du temps analytique.