Un bon paramétrage de votre logiciel de maintenance permet notamment d’éviter les risques liés à une mauvaise utilisation de l’outil : informations dispersées, données inexploitables, interventions mal tracées, demandes oubliées, etc. Et surtout, il garantit non seulement que le logiciel s’adapte aux processus métiers et aux utilisateurs, et non l’inverse, mais aussi d'avoir un retour sur investissement plus rapide.
Retrouvez toutes les explications dans notre article de blog, et découvrez nos conseils exclusifs lors du prochain webinaire, le 30 juin prochain (voir lien plus loin dans l'article) !
La mise en place d’un logiciel de gestion de maintenance (GMAO) représente une étape stratégique.
Les objectifs de cet outil de maintenance sont de structurer les processus, à centraliser les données d’intervention, à suivre les équipements, diagnostiquer les besoins en actif, et à fiabiliser toutes les opérations du quotidien. Mais entre la théorie et la réalité, il y a un écart : un grand nombre de projets échouent ou sont sous-exploités, faute d’un paramétrage pertinent dès le départ.
Un bon paramétrage permet une utilisation fluide, un gain de temps pour les techniciens, une meilleure organisation des services et une réduction significative des coûts.
En revanche, une GMAO mal configurée devient une source de frustration, de pertes d'informations et de lenteurs opérationnelles. Trop complexe ? Mal adaptée aux profils des utilisateurs ? Déconnectée des besoins métier ? C’est souvent à ce niveau que le bât blesse.
Un outil de maintenance efficace repose sur plusieurs piliers essentiels :
Le succès ne dépend pas uniquement de la qualité du logiciel, mais aussi de la façon dont il est configuré, déployé et intégré dans l’organisation existante.
Pour chaque entreprise, chaque service et chaque équipe, les attentes peuvent varier : nombre de techniciens, structure du management, volumes d’interventions, diversité des équipements, lien avec un ERP ou un système informatique central, etc.
C’est pourquoi le paramétrage de la GMAO doit être pensé comme un projet à part entière, intégrant les réalités de terrain, les contraintes opérationnelles, mais aussi les attentes des utilisateurs.
À défaut, le risque est connu : un outil mal utilisé, mal compris, vite délaissé. Et un retour à des pratiques anciennes peu traçables, coûteuses et inefficaces. Pour éviter cela, il est essentiel d’investir dans l’étape de paramétrage : c’est elle qui conditionne l’adhésion, la performance, et le véritable retour sur investissement.
💡Découvrez les 6 paramétrages clés pour réussir votre projet de GMAO dès le démarre, le 30 juin à 10h.
Dans de nombreuses organisations, la mise en place d’une GMAO commence par le choix d’une solution, puis un déploiement rapide. On veut aller vite, souvent pour répondre à une urgence métier. Mais on oublie une chose : un outil mal paramétré devient vite un frein.
Si les utilisateurs doivent faire dix clics pour accéder à leurs informations, si les indicateurs ne correspondent pas à leurs besoins, ou si les données ne sont pas filtrées, ils finissent par contourner le système.
Mais encore :
Le paramétrage d’une solution logicielle de GMAO est à considérer comme un vrai sujet de management. Car ce sont les utilisateurs qui, chaque jour, remontent les demandes, planifient les opérations, suivent les pièces, interviennent sur les équipements.
Adapter l’application aux profils est donc essentiel : un technicien ne doit pas avoir la même interface qu’un responsable maintenance ou qu’un utilisateur demandeur. Cela passe par des menus personnalisés, des droits d’accès différenciés, et une organisation claire des données. La souplesse du logiciel doit permettre cette personnalisation sans besoin de développement spécifique.
Un bon paramétrage permet aussi d’éviter les erreurs humaines : en limitant les champs à remplir, en rendant certains champs obligatoires, ou en masquant les informations non pertinentes. C’est un gain de temps, un gain de clarté, et un levier direct de performance.
Le paramétrage fait partie intégrante du plan de déploiement, et même de la phase amont du projet. Il faut impliquer les futurs utilisateurs, les chefs d’équipe, les techniciens, le service informatique, parfois les clients internes ou externes.
Il est nécessaire d'anticiper les besoins d’évolution. Si demain l’entreprise ouvre un nouveau site, fait appel à un ERP, ou change son organisation de maintenance, la GMAO doit pouvoir s’adapter sans tout reconstruire.
Cela suppose un bon niveau de formation, mais aussi un accompagnement de A à Z. Certains services d’éditeurs logiciels proposent des ateliers de paramétrage collaboratifs, où chaque utilisateur peut exprimer ses besoins, tester l’outil et ajuster les écrans en fonction de son quotidien.
Dans le feu de l’action, il est tentant de voir la GMAO comme un simple outil d’organisation des interventions. Pourtant, une fois bien en place, elle devient aussi une véritable source d’analyse pour les équipes de maintenance et les responsables de service.
Chaque demande, chaque opération, chaque pièce utilisée ou chaque panne répétée génère des données. Et ces données, lorsqu’elles sont bien structurées grâce à un paramétrage intelligent, deviennent un levier pour améliorer la performance. Vous bénéficiez d’informations concrètes, directement issues du terrain, lisibles et exploitables.
Cela permet par exemple d’identifier les actifs les plus coûteux à entretenir, de repérer les écarts entre les temps planifiés et les temps réels d’intervention, ou encore de détecter les processus de maintenance qui génèrent le plus d’interventions non planifiées. Il facilite aussi le retour d’expérience des techniciens, ce qui alimente une boucle de progression continue pour l’ensemble du service.
Enfin, lorsque la GMAO est bien intégrée avec d’autres briques du système informatique de l’entreprise, notamment l’ERP, elle devient un outil transversal. Elle permet de croiser les données techniques, logistiques et budgétaires pour nourrir les choix de gestion, appuyer les plans d’investissement, ou optimiser la disponibilité des équipements stratégiques.
Le paramétrage GMAO, c’est une source directe de performance. Quand les écrans sont clairs, que les processus sont adaptés, que les données sont fiables, les équipes gagnent du temps, le management gagne en visibilité, et la maintenance retrouve sa juste place dans l’organisation.
Et surtout, on construit un système qui tient dans le temps, qui accompagne l’évolution de l’entreprise, et qui facilite le travail au quotidien.
Vous préparez un projet GMAO ? Vous hésitez sur les bons choix de paramétrage ?
🧭 Envie de passer à l’action ?
Le 30 juin, on vous donne toutes les clés pour poser des bases solides dès le paramétrage dans notre webinaire exclusif.
C’est une application dédiée à l’organisation des activités de maintenance. Elle permet de planifier les actions, d’enregistrer les interventions réalisées et de garder une trace des éléments critiques liés aux équipements. L’objectif est de structurer le travail et de limiter les pertes d’informations.
Oui, que ce soit dans l’industrie, le bâtiment, les collectivités ou les services, la GMAO peut s’adapter à différents environnements. Chaque secteur a ses contraintes, mais les solutions actuelles sont suffisamment modulables pour répondre à des besoins très variés.
Pas forcément. Tout dépend de la solution choisie et de la manière dont elle est configurée. Une bonne GMAO s’utilise facilement, même pour un technicien qui ne passe pas sa journée devant un ordinateur. L’ergonomie et la clarté des écrans sont essentielles pour une adoption rapide.
Les fonctionnalités les plus attendues concernent la planification, le suivi des équipements, la gestion des demandes, l’historique des pannes, le stock de pièces et les alertes. Mais une bonne solution doit aussi permettre d’adapter ces fonctions au fonctionnement réel du terrain.
Oui, la formation est une étape essentielle pour comprendre les fonctionnalités, éviter les erreurs et tirer le meilleur parti de l’application. Elle permet aussi d’expliquer les rôles de chacun dans le plan de maintenance, de sécuriser la saisie des données, et de faire de la GMAO une vraie source d’amélioration continue pour le service. Une formation adaptée au secteur concerné renforce l’efficacité globale de la solution.
Le SaaS (Software as a Service) signifie que le logiciel est hébergé sur des serveurs sécurisés et accessible via internet, sans installation locale sur vos postes.
Vous vous connectez simplement depuis un navigateur, avec un identifiant et un mot de passe. Aucun serveur à gérer en interne, accès depuis n’importe où, et mises à jour automatiques incluses.